Rencontrez Romain Collard vigneron sur la commune de Beaucaire dans le Gard, à travers notre dernière interview.
Voyagez au cœur des vignes, au pied des Costières de Nîmes dans le sud de la vallée du Rhône, pour découvrir le Domaine familial Mourgues du Grès et son histoire.
La grande diversité de parcelles et des cépages présents sur le domaine, rend possible la production de vins typiques tout en permettant à la famille de laisser libre court à sa créativité.
Romain nous fait part de l’importance pour lui et sa famille d’être labellisé Demeter et d’agir en faveur d’une agriculture tournée vers l’avenir.
Transcription de l’interview
Je m’appelle Romain Collard. Je suis vigneron sur la commune de Beaucaire, dans le Gard. Dans un domaine familial qui s’appelle le domaine Mourgues du grès.
On fait du coup principalement du vin sur les trois couleurs, majoritairement en appellation Costières de Nîmes et on fait un petit peu d’ IGP de Côtes du Rhône Village également.
Quelle est la particularité des vins que vous produisez ?
On cherche réellement à faire des vins représentatifs de leur terroir et qui soient singuliers. On a une large palette de cépages, une dizaine de cépages en rouge et pareil en blanc.
Donc voilà, ça fait une grande diversité de cépages également, une grande diversité de parcelles sur des expositions différentes. On a les parcelles typiques qui sont sur les sols de galets roulés rhodanien qui ont été apportés par le Rhône, mais également sur des sols qui sont plus sablonneux ou plus calcaires en fonction des expositions.
On veut des vins qui soient, frais, buvables, vraiment tournés sur le fruit et qui ont un certain caractère de pureté.
C’est quoi l’approche Demeter de ton point de vue ?
Pour nous, c’était primordial d’être suivi par Demeter. C’est réellement un gage de qualité et de confiance, avec un cahier des charges qui est strict, qui est rigoureux et qui du coup permet de garantir aux consommateurs ce qu’il y a dans la bouteille. Et pour nous, c’est quelque chose d’essentiel.
On a une attention toute particulière à la préservation de nos paysages, de nos paysages et de notre territoire. Donc en fait, c’est un aboutissement qui était déjà en marche petit à petit depuis longtemps. Et après on se rend compte que l’on a toujours des possibilités d’évolution, que la nature change tous les ans. On n’a pas un millésime qui est comme les autres donc on va pouvoir chaque année un peu se réinventer, découvrir de nouvelles façons de faire et c’est ce qui est passionnant.
Aimerais-tu passer un message d’avenir?
S’il y avait un message à faire passer, moi j’essaierais de pousser un maximum de personnes et surtout des jeunes générations à s’intéresser aux métiers de l’agriculture, au travail de la terre.
Je pense que c’est primordial et c’est un tissu social. C’est produire notre alimentation et c’est quelque chose de vital en fin de compte. Donc oui, j’essaierais de pousser un maximum de personnes justement à s’intéresser à ça, à bien consommer, à bien manger, à bien boire.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé.