Rencontrez Arlette Rohmer, fondatrice des Jardins de Gaïa dans notre dernière interview. Les Jardins de Gaïa cultivent l’excellence avec une approche entièrement bio, offrant une sélection délicate de thés et de rooibos Demeter.
Voyagez au travers de la finesse de ces arômes uniques tout en soutenant une approche respectueuse de notre planète et de ses habitants. Arlette partage avec nous son amour sincère pour la terre et sa satisfaction à partager ses valeurs, de la plante à la tasse.
Transcription de l’interview
Je m’appelle Arlette Romer, je suis fondatrice et co-gérante des Jardins de Gaïa.
Les Jardins de Gaïa, c’est une entreprise qui commercialise du thé bio depuis le début. La majorité est certifiée commerce équitable parce que c’est un plus et on a quasiment aujourd’hui un bon quart labellisé en biodynamie par Demeter.
Quelles sont les spécificités des thés que vous proposez ?
Je pars du thé de table comme le vin de table pour aller vers le grand cru et après c’est des créations, des créativités, des savoir faire dans toutes les couleurs.
Donc aujourd’hui, on en a plus de 600 dont quasiment les deux tiers, sont des thés natures donc d’origine, et puis une grosse partie aussi de thé que on a aromatisée avec des épices, des plantes, des fleurs, comme quand on fait un cocktail.
Depuis combien d’années avez-vous une gamme labellisée Demeter ?
J’ai une gamme labellisée Demeter, je dirais depuis une bonne vingtaine d’années.
Alors c’est sûr qu’au début il n’y avait que quelques thés du Darjeeling, quelques thés de Ceylan, donc c’était le même producteur. Et puis peu à peu, en fait, c’est la demande en fait qui fait l’offre. Donc j’ai essayé de convaincre et cette gamme s’est étendue.
Je suis très fier d’avoir convaincu mes petits producteurs de rooibos en Afrique du Sud de passer à Demeter, vu les conditions climatiques et les problèmes qu’ils avaient. Et aujourd’hui, je suis fier d’avoir du rooibos Demeter depuis à peu près six ans.
Qu’apporte l’approche Demeter dans votre travail ?
Je me suis rendu compte que les terres étaient beaucoup plus belles, plus vivantes, que les producteurs, étaient fiers de ce qu’ils faisaient et qu’ils avaient une vraie fierté en fait de faire ce qu’ils font.
Et qualitativement, c’est sûr qu’avec les années, en discutant sur le terrain, je me suis rendu compte que c’était vraiment un plus.
Aimerais-tu passer un message d’avenir ?
Qu’est ce que je pourrais dire ? Pour nos petits enfants, respectez la terre parce qu’ ils ont besoin d’elle.
